L'ile aux tresors.
L'ile est un cliche, une carte postale, une affiche d'agence de voyage. Plage de sable fin, tourisme minimaliste, bateaux de peche aux couleurs chaudes abandonnes sur la plage, poissons exotiques en abondance, mer turquoise et limpide, petit hotel caresse par la mer a maree haute, saveur du poisson frais cuit dans des feuilles de bananiers.
Desoles d'insister sur le paradis mais ici difficile de faire autrement.
Dominique fait bronzette et enchaine les brasses au dessus du corail, nous sillonons l'ile a trois sur notre moto de location apres s'etre fait deposer en pirogue sur un des plus beaux spots de plongees de l'ile ( voire du monde ! ).
Deux nuits a ecouter le crepitement des feux prepares par les pecheurs sur la plage, deux soirs a contempler les femmes faire des vas et viens de l'ocean a leurs bicoques, paniers emplis d'algues en equilibre sur la tete, deux jours de reve avant notre decouverte frenetique de Bali...
Batubulan, Celuk, Semignac, Sukawati, Ubud, frein a main. Apres un petit tour a la monkey forest ou les inombrables macaques n'ont pas manque de venir chipper des bananes dans nos poches, nous sympatisons avec les deux cousins qui gerent notre petit hotel.
Le lendemain matin , nous partons en leur compagnie a la decouverte des environs, un circuit a la Balinaise, hors des sentiers battus. Au programme : visite des ateliers de tissage, des frabriques d'intruments de musiques, de sculptures sur bois, de bijoux en argent, des galeries de peinture puis spectacle de danse barong a vous couper le souffle. Les fabriquants de gongs ont quelque chose des forgerons d'antant, les metiers a tisser s'agittent sous les mains expertes des femmes, ici le temps semble s'etre arrete, de meme que cette famille qui vit dans une maison traditionnelle Balinaise, pas d'eau, pas d'electricite et une grande partie de leur espace reserve a leur religion.
Pour nous le temps continue son chemin, Made et Rai nous raccompagne a Ubud.
Au marche et chez les antiquaires nous decouvrons quelques merveilles et nous pretons au jeu du marchandage dans lequel Caro est passee experte. S'en suit quelques heures de massage, de visites de musees, de degustatoins de mets delicieux dans cette capitale gastronomique, de balades et quatre jours se sont deja ecoules.
Jeudi, cap au nord. au passage nous visitons un magnifique temple dans lequel se deroule une cerermonie villageoise en l'honneur de la mer, du lac, et de la montagne qui n'a lieu que tout les quinzes ans, les dieux seraient-ils avec nous ? Nous restons deux heures a s'emerveiller devant le ballet des offrandes, des chants, de la musique et d'une foule en habits traditionnels hindouiste.
Quelques kilometres a serpenter au milieu des riziere et a flan de montagne nous gagnons Singaraja, ville grouillante ou les touristes se comptent sur les doigts d'une main. La nuit tombe, les moustiques se levent, il fait chaud, toujours.
Nouveau depart, nouveau port, Amed.
Palmes, masques, tubas et retour a l'observation des poissons et cette fois de l'epave d'un bateau japonnais echoue il y a bien longtemps. Vingts metres du bord, vingts metres de profondeur, une equation abyssale qui vous depose baracudas et poissons clown a deux brasses.
Le compte a rebours a commence pour Dominique et Aurelie, apres deux semaines de rires consignees par Caro dans le camescope, leur avion decolle, un vide s'installe, et puis Bali reprend le dessus et se remet a donner pour remplir les manques.
Il nous reste cinq jours avant notre depart pour la Thailande et le Laos, un mois avant notre retour, un mois avant la fin de ce blog, encore quelques pays, encore quelques mots, encore quelques merci...