Sac à dos, sac de noeuds

Publié le par caro et tom

Voilà le moment de quitter l'hôtel et de remballer mes affaires éparpillées dans les quatre coins de la chambre. J'ai 30 minutes devant moi, il va donc falloir être méthodique.

Commençons par la salle de bain et la trousse de toilette : je range shampooing et gel douche dans un sac plastique, pour éviter si l'envie leur prend une nouvelle fois de s'ouvrir, qu'ils tâpissent allègrement le contenu de mon paquetage. Brosse à dent, dentifrice, crème hydratante, crème solaire, brosse à cheveux, déo... Malheur ! Elle est déjà pleine ! 

Ici, en tant que personne à l'esprit pratique, j'ai la solution : je glisse ma super crème de nuit  ( dont je viens de faire l'acquisition car à mes yeux vraiment indispensable ), mon flacon de parfum Cabotine ( pour les grandes occasions ), ma solution de gommage ( parce qu'il est vitale d'aider ma peau à se renouveler sous ce soleil ), et mon nouveau vernis à ongle incolore, discrétement dans la trousse de toilette de Thomas.

Je me dirige en catimini vers la chambre pour m'occuper de mes vêtements. Ici mon cœur s'emplit de joie rien qu'à leur vue. En effet, j'ai l'immense satisfaction de les savoir propres et sentant bon la lessive car ils reviennent tout droit de la lavanderia. Mon bonheur est intense et je reste un moment avec un sourire béat observer ce tas bien plié et repassé jusqu'au : " Bon tu t'actives ! " de Thomas.

Oui, pas de problème ! Je mets mon pyjama au dessus du tas pour l'avoir à portée de main ce soir ( toujours mon sens pratique ! ). Puis je glisse le tas d'un bloc à l'intérieur du sac ainsi que ma trousse de toilette. Je tente de le fermer. Impossible. Bon, c'est simple, je vais enlever mes chaussures de rando de la poche de côté et y mettre tous mes hauts ( j'aime que les choses soient rangées par catégories ). Je lasse mes pompes sur le dessus du sac à l'élastique qui maintient mon tapis de sol. Bien, mais où mettre mes nouvelles sandales ? ( 2 paires, une pour marcher et une pour être jolie ). Je ne peux pas les mettre dans la poche " pharmacie " quand même ! Ça n'a rien à voir et je ne peux pas me résigner à mélanger chaussures et médicaments.

Ici, je ne vois qu'une seule alternative  :  " Thomas, t'aurais pas un peu de place pour mes sandales ? "

Lui les yeux au ciel en poussant un profond soupir de lassitude : " ok, envoie ". Cool ! Ça mérite bien un petit bisou. Là, il n'hésite plus et réouvre avec flegme son sac à dos déjà prêt et les glisse avec difficulté  dans son compartiment " sac de couchage ".  Je me retiens alors d'émettre une objection même si je suis légèrement choquée par cette incompatibilité.

C'est bon, tout est rangé, tout est prêt, je fais un rapide tour d'horizon pour voir si on a rien oublié. Je pique au passage un rouleau de PQ que je mets dans mon sac à main car il s'agit d'une denhrée rare en Argentine. Je regarde sous le lit. Parfait ! Je m'y assois pour enfiler mon fardeaux, Thomas m'aide un peu, comme à chaque fois, car j'ai la fâcheuse tendance à basculer en arrière lors de ce moment délicat. A son tour Thomas enfile son sac avec, je dois l'avouer, plus de classe et de dynamisme.

Nous voilà prêts ! Youpi !

Enfin presque car c'est en me dirigeant vers la sortie que je m'apperçoit que je suis pieds nus !

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J
T'as écrit denrée un peu comme diarrhée (denhrée) : coïncidence ?
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